samedi 28 novembre 2009

Régionales Lorraine

Alors voilà, c'est reparti, la cocotte se remet à chauffer : c'est bientôt le retour des élections régionales.
(notez dans vos calepins, les 14 et 21 mars 2010, pile entre les vacances d'hiver et celles de Pâques)

Les élections directes, je ne comprends pas pourquoi on en a autant. Présidentielles, législatives, européennes, régionales, municipales, cantonales, plus les référendums. En gros, il n'y a que pour les sénatoriales où on est peinard. Quel bordel, non ? Ça donne quelle représentativité, au final ?

Faute de compétences dans le domaine, je ne vais pas rentrer dans le détail de notre Constitution.
Mais, un jour, si un type influent pouvait remettre tout ça à plat, ce serait bon.

La politique, c'est la conduite des affaires publiques. De quelles affaires publiques parle-t-on là ?
De toutes celles pour lesquelles j'accepte de payer pour que des institutions non marchandes les prennent en charge.

Assis dans mon canapé, je regarde autour de moi. Il me faut de l'eau, un marché, de l'électricité, des routes, des voies ferrées, des réseaux de télécommunication, des centres de soin, des écoles, des salles de spectacle, des aménagements sportifs, des trucs comme ça quoi.

Je ne vois pas comment on peut expliquer qu'il y ait besoin de plus de deux niveaux pour gérer tout ça : un national, qui concentre les compétences à champ d'application étendu, et un local, qui permet les arbitrages d'implantation et la gestion à échelle humaine. Tout le reste n'est que vétille (péremptoire ? :p)

Évidemment, après, il faut aussi contrôler les marchés financiers, garantir l'intégrité de nos institutions, entretenir des relations saines avec les autres puissances politiques, tous les trucs qui devraient être gérés à l'échelle du continent. Le maintien de la biodiversité, la sécurité alimentaire, le réchauffement climatique. Là, c'est autre chose, c'est un autre débat (on peut tenter de l'avoir à un niveau inférieur, mais ce serait un leurre).

Hors donc, voilà-t-y pas que les Régionales approchent. Dans 26 régions, nous allons voter. Oui, 26. Avant, je pensais qu'il y en avait 22, mais en fait non, il y a aussi des DOM TOM (ROM ?), sans compter Mayotte, qui trépigne.

Les régions sont nées d'un échec : le "non" au référendum de 69, qui rangea de Gaulle dans des manuels d'histoire, sur les étagères de nos bibliothèques.
Du coup, c'est devenu un machin un peu boiteux, coincé entre les historiques Chambres de Commerce et d'Industrie et les préfectures de région, sans parler des pôles de compétitivité.

Vraiment, je ne vois pas l'intérêt de voter à nouveau pour élire un pouvoir exécutif intermédiaire. Je n'aime pas les intermédiaires (surtout financiers cela dit).

On ne devrait voter que trois fois : pour élire les députés, les administrateurs et les juges.

Bref, quoiqu'il en soit, j'ai rencontré un candidat à la tête de liste Modem en Lorraine, Claude Bellei.
Je vais vous dire, c'est pas le genre de gars à s'encombrer de l'avis des autres, mais je sais qu'on partage les mêmes valeurs, les mêmes principes directeurs, et je sais que, quand il aura à le faire, il prendra les mêmes décisions que moi : celles qui respectent ces valeurs de liberté, de responsabilité, de justice et d'épanouissement que nous partageons.

1 commentaire:

Enze Winneris a dit…

Tu parles IRL ou IG là ?